Gakuen Namida
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 Oh Blanche-Neige.. Pourquoi pleures-tu ? [ Pv-mon futur maître]

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Mary-Jane Johnson
Hybride
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Mary-Jane Johnson


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Localisation : Dans une boîte, expediée en direction du pensionnat.

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MessageSujet: Oh Blanche-Neige.. Pourquoi pleures-tu ? [ Pv-mon futur maître]   Oh Blanche-Neige.. Pourquoi pleures-tu ? [ Pv-mon futur maître] Icon_minitime1Sam 26 Sep - 9:48

Samedi, rien ne semblait présager à notre jeune Neko un départ. Elle se réveillait parmi ses draps, le visage encore embué de rêves plus ou moins censés. Les cheveux en bataille, elle rabattait l'étoffe légère de ses draps vers le pied de son lit et se levait lentement. Son premier contact avec la réalité était glacé, il correspondait au toucher lisse du carrelage de sa chambre, dans la maison de son créateur. La pièce était plongée dans l'obscurité. Elle hésitait à tirer les rideaux, laisser entrer le jour la replongeait dans son handicap. Elle se décida tout de même à les tirer, il fallait qu'elle prenne l'habitude de vivre avec. Elle s'avança déterminée vers la fenêtre et tira les lourds doubles rideaux. Comme un rituel, les rayons du soleil pénétrèrent alors dans la pièce, l'éblouissant et réchauffant sa peau à demie nue. Elle resta là un moment, à s'imprégner de cette chaleur bienfaitrice puis à tâtons toucha, chaque centimètre carré de son mobilier pour trouver ce qu'elle cherchait : sa canne. Se faisant, elle attrapa sa robe de chambre juste à côté et sortit de sa chambre. Son père était parti de bonne heure ce matin, elle l'avait entendu traverser la maison entre deux rêves. Chaque matin il se levait ainsi pour rejoindre le laboratoire, où elle passait lui dire le bonjour avant de prendre le bus la conduisant à son école de surdoués. Mary-Jane était d'une humeur des plus sensibles ce matin, elle se sentait fragile, et curieuse de découvrir par ses 3 sens restants le temps qu'il faisait dehors. Elle n'avait d'ailleurs pas grande faim, et attrapa dans la panière de fruits pour petit-déjeuner, une pomme avant de remonter prendre sa douche et se changer. Elle croqua dans sa pomme, et commença à se déshabiller. Une fois nue, elle entra dans la cabine de douche et tourna le robinet. Elle en ressortit immédiatement, électrisée par la température glacée du liquide.

"Quelle empotée je fais, ça fait plus de 4 ans que je vis ici et je ne sais toujours pas qu'il faut tourner à gauche pour avoir de l'eau chaude."

Mary Jane se lava rapidement, allant à l'essentiel et continua pour autant à grignoter sa pomme sous la pomme de douche. C'était une habitude qu'elle avait prise en vivant seule. Elle ne savait pour quelle raison valable, mais déguster des fruits tout en se faisant masser par l'eau de la douche la détendait et la réveillait par la même occasion. C'était son rite quotidien. Elle sortit enfin et se para d'une tenue qui lui était inconnue. Son père avait du la lui déposer ce matin même car le contact des vêtements contre sa peau lui était étranger, et son odeur était neuve, pas encore imprégnée de la sienne. En réalité, elle l'ignorait encore, mais son père avait été lui acheter une robe des plus mignonnes, sublimant sa féminité. De couleur pourpre foncé, elle lui arrivait à mi-cuisse. Elle était ressérée à la taille par un noeud et parée à son décolleté de dentelle fine. Il aimait particulièrement la voir aussi féminine. Mary-Jane se chaussa de ses habituelles ballerines noires et se peigna les cheveux. Elle ébouriffa ensuite ses oreilles et sa queue de tigre pour les sécher et sortit, vêtue d'un long manteau ainsi que d'un bonnet.

Une fois dehors, le froid d'une matinée d'automne vint fouetter son visage et une légère brise vint caresser ses jambes nues. Elle frissonna à cette caresse inamicale et prit le chemin habituel, menant au laboratoire. Cela faisait si longtemps qu'elle connaissait ces rues, qu'il lui était presque inutile de jouer de la canne pour découvrir d'éventuels obstacles sur sa route. Les sens en alerte, elle s'amusait à déceler dans les indices que lui laissaient la nature, des traces de la nouvelle saison dans laquelle le japon tout entier se trouvait plongé. Les oiseaux se faisaient moins brailleurs, tous ou presque étant partis en migration, et çà et là tombaient les feuilles pourpres des arbres. L'air était empli de cette odeur âpre d'humus en décomposition. Mary-Jane afficha un sourire fabuleux : elle aimait beaucoup l'automne, même si les seules fois où elle l'avait vu, c'était de nuit. Enfin, elle arriva près du portail menant au laboratoire de son père. Elle franchit les grilles noires de l'organisme après avoir énoncé son nom et son prénom dans le haut-parleur de l'entrée. Elle pénétra dans le hall, et on la reçu comme à son habitude, chaleureusement. On la conduisit alors dans le bureau de son père. Celui ci était spacieux, empli de piles de papiers, de dossiers de patients et de bien d'autres choses inconnues à notre jeune fille. Elle s'assit un instant, jambes croisées dans un fauteuil de cuir en attendant la venue de son père. Soudain, la porte du bureau s'ouvrit. Ses oreilles de Neko se dressèrent sur son crâne, à l'affut des bruits de pas qui raisonnaient doucement contre la moquette. Elle poussa un soupir de soulagement, c'était bien la démarche de son père. Celui ci passa près d'elle et déposa sur son front un baiser humide. Elle l'entendit ensuite s'asseoir à son bureau et ouvrir des lettres qui devaient se trouver sur son bureau. Il demanda, une once d'inquiétude dans la voix :

"Tu as bien dormi ma chérie?"
"Oui."

Mary-Jane était tendue, elle sentait que quelque chose n'allait pas. Elle attendait une quelconque réaction de la part de son père, celui-ci se trouvant anormalement silencieux. Elle l'entendit alors renifler bruyamment, comme s'il pleurait, et en effet c'est ce qui se passait. Il laissa échapper à travers un sanglot :

"Ma petite fille.."

Mary-Jane écarquilla les yeux en entendant la voix de son créateur, si emplie de tristesse. Elle se leva brusquement et essaya tant bien que mal de passer de l'autre côté de son bureau pour aller le serrer dans ses bras. Dans sa précipitation, elle se cogna l'entrejambe dans le coin du bureau, et pesta silencieusement de sa bêtise. A tâtons, elle parvint enfin à approcher le visage de son père, et le serra tendrement dans ses bras, troublée de son comportement, elle demanda, inquiète :

"Père, que se passe-t-il, vous me faites peur.."

Sa voix tremblait. Emeric redéplia la lettre qu'il tenait dans ses mains, et essaya de contenir ses pleurs pendant la lecture du document. Il lui donna pour toute réponse :

"Monsieur Johnson,

Suite à votre demande, nous vous répondons aujourd'hui positivement à la proposition de vente de votre Neko : Mary-Jane Johnson.
Nous savons à quel point, il vous sera difficile de vous en séparer, mais accordez-nous votre confiance. Nos Hybrides sont bien traités dans notre établissement, et s'épanouissent aux côtés de races diversifiées. De plus notre pensionnat, saura élever culturellement votre enfant qui d'après nos ressources, possède une grande intelligence...

Avec tous les remerciements que nous vous devons.

Pensionnat Gakuen Namida"


Le pauvre homme fut secoué de nouveau de pleurs vous déchirant l'âme. Mary-Jane était restée bouche-bée devant ce qu'elle venait d'apprendre.
*Vendue? Je vais quitter le laboratoire.. Gakuen.. Namida ?*
Notre jeune fille se retrouvait pétrifiée devant cette nouvelle, serrant toujours son pauvre père sanglotant dans ses bras pâles. Elle déglutit alors difficilement et ajouta d'une voix désenchantée :

"J'ai finalement trouvé un acheteur.."

Les pensées se précipitèrent pêle-mêle dans sa tête. Ses habitudes allaient être bouleversées, là commençait enfin ce fardeau auquel elle était destinée. Elle devait se montrer forte. Mais quitter son père était une idée qui lui était insoutenable. C'était le seul être humain à la considérer comme son égal, et qui la chérissait pour ce qu'elle était vraiment. Son père ajouta, sanglotant :

"Tu es magnifique dans ta nouvelle robe mon chaton."

Des larmes vinrent perler à l'extrémité des yeux de la jeune Neko. Ne plus jamais avoir ce contact si chaleureux contre elle, ne plus entendre cette voix si rassurante. Sa gorge se serra à ces pensées. Ils restèrent longtemps là, serrés l'un contre l'autre, pleurant l'un pour l'autre. Enfin, comme si il y avait eu trop de larmes versées,Mary-Jane s'exclama :


"Père, je n'irai pas.. je sais que ce n'est pas là votre désir, bien que vous aimeriez également m'avoir auprès de vous. Mais j'ai choisi, cette perspective d'avenir me plait, mais il me plait plus encore de vous servir, et ce, jusqu'à mon dernier souffle."

Emeric restait silencieux, ému par les propos de sa création. Il fronça néanmoins les sourcils, cela ne se passait pas comme il l'avait prévu. Certes il l'aimait beaucoup, mais c'était son destin d'y aller. Et la voir refuser aussi facilement pour l'amour d'un humain était une idée qui lui déplaisait fortement.
Mary-Jane attendait une quelconque réponse de son père, mais celle-ci ne venait pas. Elle commençait légèrement à paniquer, les dernières paroles de son créateur lui semblant mystérieuses.

Emeric réfléchissait vite, il envisageait une solution à la vitesse de la lumière. Vite quelque chose. Il tourna frénétiquement de droite et de gauche sa tête pour voir un quelconque objet qui l'aiderait dans la réalisation de son projet. Il se souvint alors qu'il avait laissé à portée, dans l'évier près du mur la seringue qui devait faciliter le trajet de la jeune Neko. Il se leva, se défaisant de l'étreinte de sa fille et acquiesça :


"Je comprend ma fille."

Il se dirigea ensuite vers l'évier où se trouvait la seringue emplie de morphine. Doucement, il se redirigea vers sa fille, seringue en main et lui murmura :

"Pardonne moi ma chérie."

Puis profitant de l'effet de surprise, il lui injecta une dose de morphine suffisante pour qu'elle ne se réveille pas durant son voyage. Trompée, Mary-Jane sentit trop tard la piqûre de la seringue et le liquide propulsé dans son corps. Elle sentit peu après ses jambes fléchirent et s'écroula finalement au sol une fois que les effets de la morphine eurent emprise sur son corps. Une fois inconsciente, Emeric la regarda navré, et la porta dans ses bras,pour l'emmener dans une salle où son moyen de transport l'attendait. Sur le sol, trônait une boite en bois, assez grande pour contenir un homme et assez large pour qu'il se retourne à l'intérieur. L'intérieur de cette boîte était tapissé de coussins de satins et des trous avaient été creusés dans la boîte pour permettre à la jeune Neko de respirer durant son transport. Il l'allongea à l'intérieur et déposa à côté de sa tête une lettre écrite de sa main. Il referma ensuite le compartiment de son couvercle et appela des membres du personnel, pour charger la caisse contenant Mary-Jane dans un camion en direction de ce fameux pensionnat. Notre jeune Neko voyagea ainsi pendant une bonne partie de la matinée dans cette caisse, dormant d'un sommeil de plomb, sans songes.Enfin au bout de deux heures et demie de route, le véhicule s'immobilisa devant un portail en fer forgé. Sur la grille, demeurait les initiales du pensionnat. 2 hommes musclés descendirent de la cabine du conducteur et allèrent vers l'arrière du véhicule pour décharger la marchandise. Ils en sortirent la grande caisse où dormait paisiblement Mary-Jane et l'amenèrent devant la grille. Un des hommes appuya sur la sonnette et lança au gardien :

"On vous ammène une demoiselle, je crois que c'est pour le marché"


Les portes ne tardèrent pas à s'ouvrir. Les deux hommes reprirent leur tâches, et portèrent la jeune femme jusqu'aux portes du Hall.Là, ils les ouvrirent en grand, et un homme vint les accueillir, un registre à la main. Il s'exclama d'un ton noble :


"Vous venez des Laboratoire Johnson je présume?"
"Ouais, on vient livrer la fille.."
"Je vois, Mary-Jane ? déposez la caisse à côté de ses congénères. Nous prendrons soin d'elle."

L'homme tendit aux deux gars une enveloppe cachetée, contenant la somme demandée.

"J'espère qu'elle est bien à la hauteur de ce que votre maître nous avait promis, elle représente une belle somme."

Puis après quoi, les hommes de mains s'en retournèrent à leur camion, et l'homme au regard hautain à son guichet. Avant de rejoindre son poste, il caressa néanmoins la surface râpeuse de la boîte en murmurant :

"Là ma belle, on va te trouver quelqu'un."

La belle dormait toujours, étendue sur le dos, bouche ouverte, une expression de souffrance sur le visage. Sa robe était relevée au niveau de ses cuisses, sous l'effet des ballotements et elle tenait, froissée entre ses doigts frêles la lettre que son créateur avait déposé à côté de sa tête. Elle avait pu, pendant le voyage échapper une demie-seconde à l'emprise de la drogue et avait serré ce papier entre ses doigts pour ne pas s'en séparer. De l'extérieur, sa boîte vous faisait penser à un cercueil soudé, avec toutefois des ouvertures pour permettre la respiration de ce qu'il contenait . Et en parlant de cette respiration, on l'entendait filtrer à travers le bois, faiblement. C'était là la seule chose qui laissait présumer qu'un être vivant se trouvait à l'intérieur. Elle semblait attendre, depuis ce cercueil que quelqu'un vienne dévérouiller cette prison dorée et l'enlever à des songes sans vie.
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Tsuki Nadea
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MessageSujet: Re: Oh Blanche-Neige.. Pourquoi pleures-tu ? [ Pv-mon futur maître]   Oh Blanche-Neige.. Pourquoi pleures-tu ? [ Pv-mon futur maître] Icon_minitime1Sam 26 Sep - 20:51

Tsuki arrivat apres son entrainemant de kendo il ne pensait qua prendre une douche et de retrouver rin et sayu il fesait tres chaud dans la sal et de plus la transpirations n'etait pas le mieux pour sortir mais bon il etait biens obligée il s'habillat et ce fesat un bandage car en combat le sabre de son adversaire lui blessat lui blessat l'avant bras en t-short blanc et en jean il mit sa tete sous l'une des douches et sortit a l'exterieur a vrais dire il fesait plutot froid par faute du vent il risquée certainement d'etre malade mais de toute façon il ne pensait qua aller sur ce coucher dans sa paillase vus que de totue façon il avait laisser son lit a sayu et que rin etait toujours dans la baignoir il arrivat dans le hall son arme sur l'epaule on voyait assez biens son bandage et beaucoup de filel ce retournée sur son passage mais apres tout elle pouvait pensée ce qu'elel voulait sa lui inportée peut puis il remarquat que ebaucoup de gens avait 3 "animaux" il allat voir au marchée et descidat d'en adobter un apres tout pourquoi pas un ou une 3 eme il s'approchat et regardat il voulait tous les rpendre pour tousse els libérée pusi il apperçut une sorte de "cerceuille" il s'approchat et vut une jeune neko biens qu'il trouvée sa etrange vus qu'il n'e avit jamais vus il sapprochat doucement apparament elle etait endormit il allat voir un des surveillant du marchée:

"dite moi commetn s'apelle c'ette jeune fille dans la boite?
-humm attendait que je verifie , l'homme sortit un callepin de sa poche,numero 25 Mary-jane johnson
-et biens j'ammene mary-jane
-vosu etes vraiment sur enfin ej veut dre que il faudrat vraiment biens garder un oeil sur elle c'est l'une des eleves du marchée la plus importante meme
-vous inquietée pas maitenant detache la
-biens messieur nous montrons ces valise dans votre chambre"

L'homme alalt detacher la jeuen neko toujours endormit puis il prit la magnifique neko endormit dans ces bras puis il montat les escaliée il parlat doucment pour ne pas la reveiller
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MessageSujet: Re: Oh Blanche-Neige.. Pourquoi pleures-tu ? [ Pv-mon futur maître]   Oh Blanche-Neige.. Pourquoi pleures-tu ? [ Pv-mon futur maître] Icon_minitime1Sam 26 Sep - 23:47

Mary-Jane essayait tant bien que mal de lutter contre cette satanée drogue qui la plongeait dans un sommeil lourd. Son esprit était conscient, en alerte, bien que son corps lui ne veuille répondre à aucun de ses mouvements. Ses membres étaient engourdis, et les seules informations lui venant de l 'extérieur étaient perçues par son ouïe surdéveloppée. Elle avait entendu la démarche souple d'une personne se diriger vers elle, puis des voix très lointaines qui parlaient d'elle, du moins c'est ce qui lui semblait.

Elle avait alors senti une vague sensation au niveau de ses poignets, ses capteurs sensoriels étant complètement anesthésiés. La seule chose dont elle était vraiment sûre, c'est qu'elle venait de quitter l'endroit où elle se trouvait allongée. On l'avait levée de terre et à présent, il lui semblait reconnaître à travers ses pas, la même démarche qui avait occupé son esprit quelques instants auparavant. Mary-Jane inspira une bouffée d'air frais, ses paupières étant encore trop lourdes pour se relever sur son regard azur. Un doux mélange d'odeur vint se frotter à ses narines, il était composer d'effluves tantôt sucrées, tantôt animales, un brin acide peut-être, ce qui laissait présager que son porteur était en sueur. Elle supposait qu'il devait être de sexe masculin, car elle s'imaginait difficilement une jeune fille porter, si forte soit-elle ses 60 kilos de jeune Neko bien proportionnée. Peu à peu, Mary-Jane pu de nouveau bouger, de manière sensible cependant. Elle voulait demander à son porteur quel était son nom, où elle se trouvait et surtout où était son père. Sa mémoire était embuée, elle ne se souvenait ni du pourquoi, ni du comment elle s'était retrouvée dans cet état secondaire. C'était autant de questions qu'elle voulait poser à l'inconnu mais qui ne parvenaient pas à franchir la barrière de ses lèvres. N'en résultait que des gémissements qui devaient susciter plus de la pitié que de l'intérêt à ce qu'elle voulait dire. Elle avait la gorge sèche et sa langue était encore engourdie mais elle percevait de mieux en mieux par son ouïe et par son odorat l'environnement qui l'entourait. Son porteur n'avait aucune aura particulière, sauf peut être celle d'une bonté et d'une gentillesse sans borne. Cela la rassurait un peu. Après tout ce que son père lui avait dit sur les humains, celui là semblait pour le moment se montrer respectueux envers sa personne. Elle espérait qu'il conserverait cette attitude à son égard, du moins jusqu'à ce qu'elle se rétablisse.

Ouvrir les yeux lui était pénible, elle s'attendait à être aveuglée toujours par cette même lumière qui l'empêchait de voir normalement. Pourtant, il fallait bien qu'elle montre par quelconque signe de vie qu'elle était éveillée. Aussi, elle releva doucement ses paupières, fixant sans vraiment le vouloir le visage de son porteur. Ses prunelles étaient vides de sentiments. On dit souvent que les yeux sont les fenêtres ouvertes sur nos âmes, on ne peut pas dire que ça soit le cas pour les non-voyants. Car l'âme de notre jeune Neko n'avait rien d'inanimée, bien au contraire. Pourtant ses yeux saphirs semblaient refléter l'exact contraire. Quelle frustration de montrer au monde, une apparence normale sans pour autant voir ce monde, apprécier sa beauté et surtout l'identité de son entourage. Elle était seule, abandonnée à elle-même dans les bras d'un homme dont elle ne connaissait rien, à part son odeur et sa démarche. A mieux y réfléchir, sa voix tout à l'heure lui était venue de très loin, et lui avait semblé douce.

Ses oreilles de tigres s'agitaient dans tous les sens, captant le moindre bruit environnant, sa queue tigrée, elle se balançait nonchalante, au rythme du pas du jeune homme. Mary-Jane entendait murmurer à leur passage des jeune gens :


"-Tiens, ca ne serait pas le jeune Nadea ? Tu as vu ce qu'il porte?"
"-Oui, elle doit être nouvelle, as-tu déjà vu pareille beauté?"
"-Non, mais ce Nadea est un sacré veinard."

Ainsi il se nommait Nadea? Mary-Jane se força à articuler une phrase intelligible, rester plongée dans le silence commençait à lui être insoutenable. Elle demanda d'une voix presque éteinte :

"-Vous vous nommez Nadea, c'est bien ça? Dites moi où je suis je vous en conjures.."


Son timbre de voix était assez sensuel, et l'on décriait presque dans cette demande des traces de supplication. Elle tenait malgré son état, à rester consciente, et luttait chaque seconde pour ne pas replonger dans un sommeil artificiel. La jeune Neko gesticulait légèrement dans les bras de l'inconnu, mais toute tentative semblait inenvisageable, celui ci la tenait fermement.Elle ajouta, légèrement agacée :


"-Je peux marcher, vous savez."


Evidemment, elle le savait pertinemment, elle ne le pouvait pas. Mais elle n'aimait pas que quelqu'un qu'elle ne connaissait même pas prenne autant soin d'elle. Dépendre de quelqu'un était synonyme de faiblesse et assumer un handicap physique était déjà bien difficile à assumer, c'est pourquoi elle avait sortit cette bêtise. Elle était presque rassurée qu'il ne s'exécute dans sa demande, et blottit sa tête dans le cou de son porteur dans le but de s'imaginer un havre de paix, de se dire que tout ce qu'elle vivait était une illusion, un rêve qui prenait un mauvais penchant. Elle voulait revoir son père, désirer se réveiller dans son lit. Elle avait tant pleuré que plus une seule goutte ne s'échappait de ses yeux, pourtant emplis de tristesse. La mémoire lui revenait en même temps que les effets de la morphine se dissipaient. Elle était entrée dans son bureau, il avait lu cette lettre, et finalement, l'avait trahie. Elle sentit alors le contact poreux du papier dans sa main droite, toujours serrée sur la lettre que lui avait donné son père. Pendant l'espace de quelques secondes, elle l'avait oubliée. Elle la plia soigneusement avant de la ranger dans son corsage, contre son coeur. Elle attendrait la tombée du jour pour pouvoir la lire.

[ xD C'est assez pourri, désolée mais j commence à être fatiguée.. ^^]
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